Totem (Zazie)

note: 3Pas mal ! Jean Loup - 29 mars 2022

Jolie pochette. Pas le meilleur album de Zazie, mais une série de titres qui tient la route.
On a même un tube avec "Je suis un homme", qui fait partie des morceaux que la chanteuse reprend encore dans ses concerts des années 2020. On alterne les morceaux rythmés ("Des rails", qui ouvre le disque) et les plus calmes ("L'ange blessé" par exemple), mais c'est ce qu'affectionne la chanteuse depuis ses débuts, donc à ce titre "Totem" s'inscrit dans la lignée des précédents opus de Zazie.
Un morceau comme "Na", rythmé et en apparence léger, témoigne lui aussi de la capacité de la chanteuse à évoquer sans gravité apparente des sujets au potentiel de plomb ("Qui est heureux en amour ? Allez j'attends levez le doigt. Qui n'a que ses yeux pour pleurer ? Moi. Toute seule devant sa télé ? Célibataire. Sait plus quoi faire pour se faire remarquer. Qui c'est qui va crier sur le toits aimez-moi ?"). Mélodie entraînante, presque enfantine, pour des paroles qui ne le sont pas du tout.
Un album qui manque sans doute de mélodies marquantes, mais qui reste plaisant à écouter. Zazie a la pèche en concert (allez-y si vous avez l'occasion) et l'essentiel de sa discographie vaut l'écoute.

Highway to hell (ACDC)

note: 3Approuvé par Iron Man :) Jean Loup - 11 janvier 2022

Sorti en 1979 (eh oui, déjà ...), "Highway to Hell" fait partie des albums-phares du groupe AC/DC.
C'est le dernier album avec Bon Scott, qui meurt l'année suivante de ses excès, alors que le groupe connaît un succès mondial. Il aura au moins vu l'accueil réservé à "Highway to Hell", très positif, qui allait durablement placer AC/DC bien au chaud dans le coeur des habitants de la planète rock.
Le morceau éponyme est le moment fort de la galette. Qui n'a pas en tête cette mélopée entêtante, avec le riff imparable de Malcolm Young ? Les titres suivants sont très marqués par le style de la formation, dont on peut reconnaître un morceau après quelques secondes d'écoute. J'ai une préférence pour "If you want blood (You've got it)", mais les compos sont bien balancées dans l'ensemble. Bien sûr, le son a un peu vieilli et un auditeur découvrant "Highway to Hell" au XXIe siècle serait peut-être réservé. J'avoue préférer "Back in Black", leur album suivant, mais "Highway to Hell" est dans ma CDthèque et je ne saurais trop recommander aux amateurs de rock en général, et de heavy en particulier, de faire de même. On a là une galette historique ou presque...

Back in black (ACDC)

note: 4Morceaux mythiques à l'intérieur ! Jean Loup - 11 janvier 2022

Pochette sobre. Sombre. Ce serait presque le black album de AC/DC, même si c'est une appellation qu'on utilise en général pour la galette des Metallica, sortie onze ans plus tard. Il faut dire que le noir était de mise au moment de la sortie de « Back in black » : c'est l'année de la mort de Bon Scott, l'ancien chanteur du groupe. Heureusement pour les fans et pour le rock, les frères Young n'ont pas décidé de mettre un terme à l'aventure et ont recruté Brian Johnson pour pousser les vocalises. Trente ans plus tard, c'est toujours lui qui occupe le poste !
Les 10 titres de l'album montrent un AC/DC en rien affaibli par le décès de Scott - au contraire, c'est sans doute leur meilleur disque. Avec deux hymnes indémodables : "Back in black" bien sûr, mais aussi "Hells bells". Ces titres comptent certainement parmi les toutes meilleures compositions d'ACD/DC, avec des riffs imparables qui s'infiltrent dans la mémoire pour ne plus la quitter. "Rock'n'roll ain't noise pollution" : c'est la conclusion de l'album proposée par le dernier titre. On ne peut qu'être d'accord avec eux tant ils ont fait la démonstration de leur capacité à faire de la bonne zique !

Oeuvre non trouvée

note: 3Les Australiens du milieu des 90's Jean Loup - 11 janvier 2022

Pas évident pour un groupe formé dans les années 1970 de sortir un album en 1995. AC/DC ne remporte pas véritablement l'épreuve mais ne démérite pas totalement non plus. Je m'explique.
Les amateurs du son made in AC/DC ne seront pas déçus car la bande des frères Young nous sort deux morceaux bien péchus, "Hard as a rock" et "Ballbreaker", qui n'auraient pas altéré la qualité d'un album comme "Back in black". C'est d'ailleurs là tout le problème... Avec ce CD, on a le sentiment que le groupe n'a pas changé en vingt ans et qu'il compose des titres comme il aurait pu le faire des années auparavant. En clair, c'est comme si AC/DC refaisait sans arrêt le même disque. Et que la soupe a beau ne pas être mauvaise, on a un peu envie de changer de restau pour trouver un chef plus inventif.
Pas mauvais, donc, mais en rien révolutionnaire et donc pas indispensable si vous avez déjà des galettes de ce groupe mythique.

Metropolis pt2 : scenes from a memory (Dream Theater)

note: 3Metal progressif Jean Loup - 9 janvier 2022

Dream Theater. Voilà un groupe déjà très ancien (sa formation remonte à 1985 !) et pourtant inconnu du grand public. Il faut dire que le genre mélodique dont il est un des fleurons, le metal progressif (parfois appelé hard progressif, voire hard prog' chez les habitués), n’a pas souvent connu les faveurs du grand public. C'est dommage car "Scenes from a memory" a d'évidentes qualités mélodiques, bien plus que nombre de bouses propulsées au sommet des charts. Mais je m'égare...
Ceux qui connaissent le rock progressif ne seront pas totalement dépaysés. On retrouve des ambiances à la Yes, Genesis des années 1970, ou Marillion, mais avec des guitares plus musclées. On retrouve la construction complexe et élaborée des morceaux progressifs dans ce CD, ainsi que le principe du concept album dont le genre est friand. Plusieurs morceaux dépassent les 11 minutes. Sachant qu'il y en a douze au total, autant dire que l'album s'écoute un peu moins vite qu'un CD basique ! C'est une bonne chose car Dream Theater nous offre ici une galette agréable à écouter et qui se démarque de la production rock. A découvrir.

Coraline (Henry Selick)

note: 4Animation angoissante Jean Loup - 1 décembre 2018

Si vous avez aimé "L'Etrange Noel de Monsieur Jack" ou "Les Noces Funebres", vous deviez apprécier l'univers sombre et burtonesque de "Coraline". Tiré d'un livre de Neil Gaiman, ce film d'animation réussi joue sur les angoisses enfantines et saura susciter des réactions à tous les âges par son visuel anxiogène (adultes compris !). On déconseille d'ailleurs aux enfants de moins de 10 ans de voir "Coraline" car le film pourrait clairement leur faire très peur !

Western (Manuel Poirier)

note: 4Road movie réussi Jean Loup - 31 octobre 2018

"Western" est un road-movie au rythme lent mais efficace.
Les situations sont souvent drôles, les personnages sont toujours attachants.
Les acteurs sont inconnus du grand public en 1996 (Sergi Lopez y trouvait son premier grand rôle, avant "Harry, Un ami qui vous veut du bien"), ce qui sert parfaitement le message "fragment de vie" de ce long métrage.
Une réussite pour Manuel Poirier, récompensé à Cannes.

Les aventures de Rabbi Jacob (Gérard Oury)

note: 3"Salomon, vous êtes juif ??" Jean Loup - 31 octobre 2018

Revoir un De Funès, c'est replonger en enfance !
Celui-ci, sorti en 1973 (eh oui !), comporte quelques scènes mémorables (l'usine à chewing-gum, la danse du rabbin...) et reste distrayant près d'un demi-siècle plus tard.
Le grand acteur comique y déploie tout à son aise son talent en matière de grimaces et de mimiques.
Le scénario est un peu faiblard et a vieilli, mais "Rabbi Jacob" est un classique qui peut être regardé en famille par plusieurs générations.

Y a-t-il un flic pour sauver la Reine ? (David Zucker)

note: 2Humour potache et balourd Jean Loup - 31 octobre 2018

Les Zucker-Abraham-Zucker, ZAZ pour les intimes, sont aux commandes du scénario. Ils ont déjà prouvé qu'ils avaient un humour déjanté et hilarant (en commençant par le culte "Y a-t-il un pilote dans l'avion ?"), bien qu'on puisse fréquemment rencontrer des personnes allergiques à cet humour débile.
Mais s'il y a quelques bons gags dans cette aventure de Franck Debrin, il faut admettre que l'ensemble est lourdaud et manque de souffle.
On préférera "Top Secret !" ou l'inusable "Y a-t-il un pilote dans l'avion ?" pour se poiler un bon coup avec le trio ZAZ. Pour des soirées où on ne veut vraiment pas se prendre au sérieux.

La soupe aux choux (Jean Girault)

note: 2Navet culte Jean Loup - 21 août 2018

Quel navet interstellaire ! On a peine à croire que les producteurs aient accepté de signer à l'époque pour un scénario aussi pathétique. Il y a bien quelques scènes qui sont devenues cultes grâce à leur côté incroyablement consternant : De Funès et Carmet faisant des concours de pet dans le jardin, Villeret en extra-terrestre au costume jaune produisant des bruits de langue aigus, ou Claude Gensac racontant ses visions à un gendarme en carton qui oscille de la tête par un mouvement de balancier. Mais si on repense avec sourire à ces scènes ou qu'on peut les évoquer pour rire entre amis, quand on revoit le film c'est autre chose : sur la longueur, on ne rit pas beaucoup et on se lasse vite des pitreries répétitives des acteurs.
Navet sublime par certains aspects (cette histoire d'extra-terrestre grotesque venant sur Terre quand on largue une caisse, il fallait vraiment oser !), mais navet tout de même.

Oeuvre non trouvée

note: 3Placebo honnête mais mineur Jean Loup - 10 février 2018

Placebo s’est rapidement imposé comme un groupe-phare du paysage rock des années 1990 et 2000. « Meds », paru en 2006, fait partie des albums un peu décevants du groupe.
Certes, Brian Molko a toujours un sacré sens de la mélodie et plusieurs titres sont bons : « Meds », « Space Monkey », « Follow the cops back home » valent à eux seuls de découvrir le CD.
Mais sur 13 titres, il y en a beaucoup qui sont juste moyens. Et forcément, quand c’est du Placebo, on attend un peu plus. Ces compos feraient sans doute rêver quelques rockers moins inspirés mais l’ensemble se situe nettement en retrait des premiers opus du groupe.
Autrement dit, si vous ne connaissez pas Placebo, ne commencez pas par celui-là, ou du moins sachez que ce n’est pas le meilleur !

Somewhere in time (Iron Maiden)

note: 3Un Maiden très honorable Jean Loup - 10 février 2018

On aurait presque tendance à ramener Iron Maiden à ses pochettes soignées graphiquement et à leur statut emblématique de hard rockers vedettes des années 1980. Ces deux assertions ont beau être vraies, le groupe va bien au-delà de cela et "Somewhere in time" a joliment subi les assauts du temps.

La pochette est excellente, avec le personnage du groupe (le fameux Eddie) transposé dans un contexte futuriste. J'avoue que le poster a orné ma chambre d'adolescent pendant des années ! Le CD est par ailleurs rempli de morceaux solides, où l'attrait du groupe pour les compositions à rapprocher du progressif sans toutefois le rejoindre, est facilement identifiable.

Quelques compositions marquantes, comme "Heaven can wait" ou "Alexander the great" rendent cet album attachant. Ce n'est pas mon Maiden préféré mais il se laisse encore bien écouter tant d'années après sa sortie !

Seventh son of a seventh son (Iron Maiden)

note: 4Un des meilleurs albums du groupe Jean Loup - 10 février 2018

Les visuels du groupe sont souvent percutants. Cette pochette n'est pas ma préférée. Précision inutile pour la quasi-totalité des CD et des formations musicales, mais qui prend tout sons sens quand on parle d'Iron Maiden : comme d'autres groupes de metal ou de progressif, le groupe a toujours soigné ses pochettes en les ornant de belle illustrations mettant en scène leur personnage fétiche Eddie. Je ne fais pas des folies de celle-là, mais question contenu, là c'est du très bon Maiden !

"Seventh son of a seventh son" est sans doute l'un des tout meilleurs albums de la formation. Dans un style progressif déjà repérable dans "Somewhere in time", les compositions font mouche sans exception. Depuis 1988, les morceaux n'ont guère vieilli et on secoue la tête en écoutant les riffs et la voix de Dickinson.

Je crois que c'est "Seventh son of a seventh son" que je recommanderais à quelqu'un qui veut découvrir Iron Maiden, même si "Fear of the dark" est aussi un très bon cru. Autant avouer que c'est une galette à écouter si on apprécie le metal !

Kill'em all (Metallica)

note: 3Débuts d'un groupe qui est devenu culte Jean Loup - 3 février 2018

La pochette a le mérite de la clarté : un marteau et du sang. Autrement dit, vous allez en prendre plein la tête. Les auteurs de cette agression caractérisée ? Une bande de très jeunes métalleux, à peine sortis de l'adolescence et qui se paient le luxe de livrer un premier album qui marquera déjà son époque avant que le groupe ne devienne le leader incontesté du genre musical dans lequel il exerce sa verve.
"Kill'em all". Ce titre pourrait être un sordide appel au meurtre, mais il pose surtout les bases du speed metal. Ça va donc vite, très vite, au détriment parfois de la mélodie qui s'imposera très vite pourtant au sein de la formation.
La voix de James Hettfield est beaucoup moins grave qu'elle ne le deviendra, moins maîtrisée aussi mais elle sent l'impétuosité et s'accorde bien avec les compos.
Un certain nombre de titres sont d'ailleurs co-signés par Dave Mustaine, le futur leader de Megadeth qui était alors fraîchement éjecté de Metallica (ce dont il ne se remettra d'ailleurs jamais, le malheureux).
Il y a plusieurs morceaux qui valent le détour : "Hit the lights", "Jump in the fire", "Seek & destroy" ou "Metal militia". L'ensemble sent l'expérimentation et se place nettement en-dessous des pépites à venir, ce qui explique la note moyenne que j'attribue à l'album.
Mais un fan du groupe ne fera pas l'économie de ces débuts prometteurs.

Ride the lightning (Metallica)

note: 4Premier album vraiment réussi du groupe Jean Loup - 3 février 2018

C'est le premier album vraiment marquant des four horsemen. "Kill'em all" avait déjà des qualités mais il se laissait parfois submerger par la vitesse et la fureur au détriment de l'inspiration mélodique.
"Ride the lightning" fait déjà entrer Metallica dans une cour des grands que non seulement, il ne va plus quitter, mais où il va très vite devenir le caïd incontesté et respecté.
L'énergie est intacte mais les mélodies sont plus travaillées. Le quatuor se paie le luxe de signer plusieurs standards : "For whom the bell tolls", chef d'oeuvre impeccable que le groupe continue à jouer lors de ses prestations scéniques au XXIe siècle, mais aussi "Fade to black", "Trapped under ice" ou "Creeping Death". L'instrumental "The Call of Ktulu" a ravi les fans de H. P. Lovecraft et les amateurs de guitares qui se suffisent à elles-mêmes.
"Ride the lightning" fait donc partie de ces galettes qu'un fan de metal ne saurait ignorer. A écouter en montant le volume, évidemment !

Master of puppets (Metallica)

note: 4Quelques classiques du groupe dans ce CD Jean Loup - 3 février 2018

Ajout par les four horsemen d'un belle page à leur légende en marche, "Master of puppets" fait aussi bien que son prédécesseur "Ride the lightning".
Il n'y a que huit morceaux sur le CD, mais chacun dure bien au-delà du format classique des 3-4 minutes. Et les Metallica enchaînent les chefs d'oeuvre de manière hallucinante : "Battery", "Master of puppets", "The thing that should not be" et "Welcome home (sanitarium)" sont les quatre premiers morceaux de l'album ! Autant de titres devenus des classiques, bourrés d'énergie sans rien lâcher sur le travail mélodique. On comprend que ces titres-là aient été joués bien longtemps après 1986 !
Je suis moins fan des quatre titres suivants, comme si le groupe avait tellement donné qu'il ne pouvait que retomber un peu. Il n'empêche : cette galette est incontournable pour tout auditeur s'intéressant au metal, en sachant que cela ne peut pas rester votre seul Metallica en rayon !

Reload (Metallica)

note: 3Honnete album Jean Loup - 3 février 2018

Mettons-nous d'accord sur la note. 3/5, ça n'est pas très élevé pour un album qui comporte plusieurs compos réussies. Fait par un petit groupe, il aurait mérité une meilleure note, parce qu'il a suffisamment de qualités pour se hisser au-dessus du lot. Mais quand on s'appelle Metallica et qu'on est sans doute la meilleure formation métal ayant jamais existé, on doit s'attendre à un auditoire exigeant. Et si on le compare à la plupart des albums des four horsemen qui l'ont précédé, "Reload" est un ton en-dessous.

Évidemment, quand on commence avec le péchu "Fuel" et qu'on enchaîne avec "The memory remains", à la mélodie très travaillée et à la guest star de renom (Marianne Faithfull herself), on se dit que ce "Reload", sorti juste après "Load", est bien né. Mais ensuite, malgré quelques compos qui se démarquent ("The Unforgiven II", "Better than you" ou "Low man's Lyric"), l'ensemble est plaisant à écouter mais pas vraiment au niveau. "Reload" n'est ni le Black album, ni "Ride the lightning" ou "Master of puppets", pas même "Load". Je le place au-dessus du médiocre "...and Justice for all", mais ce n'est pas l'album de Metallica que j'écoute en priorité...
Le fan ne s'en passera pas malgré tout, mais en sachant que ce n'est pas la meilleure pépite du groupe.

Oeuvre non trouvée

note: 3Entrée en scène de ce groupe Jean Loup - 1 février 2018

En 1990, Pantera mettait une grosse baffe dans le monde du métal en livrant un "Cowboys from Hell" fait de puissance proche de la sauvagerie. "Far beyond driven", quelques années plus tard, pousserait encore plus loin le speed, franchissant des limites qui rendaient l'album difficile à écouter autrement que par bribes (pour quelqu'un n'écoutant pas que ce genre de musique, en tout cas !).
Mais ici, le charme opère. Le premier morceau, qui donne son titre à l'album, est sans doute la meilleure compo du groupe. Mélodique et survolté, "Cowboys from Hell" justifie à lui seul la découverte du CD. "Primal concerte sledge" fait déjà plus dans le brut de décoffrage et risque de perdre certains auditeurs au passage.
L'ensemble des titres fait preuve d'une puissance impressionnante, d'une rage déferlante qui vous permettra de vous amuser en faisant écouter l'album à des oreilles non initiées : vous allez faire changer de couleur une majorité de gens !
Pour des métalleux, l'album est plaisant, même si l'on regrette que les morceaux jouent plus sur la puissance que sur la mélodie : Phil Anselomo et sa bande n'ont sans doute pas le talent de compositeur des Metallica, Megadeth et autres Maiden. Mais on peut recommander de découvrir cet album, sans doute le plus réussi du groupe qui a splitté au début des années 2000.

Oeuvre non trouvée

note: 3Musique brute Jean Loup - 1 février 2018

Pan dans ta face. Voilà le message clair adressé par la pochette à ceux qui n'avaient pas encore compris qu'écouter un album de Pantera relève nécessairement d'une expérience brutale, y compris lorsqu'on est amateur de ce genre de mise à mal de son système auditif.
Au dos du CD, la posture agressive de Phil Anselmo achève de désillusionner les plus candides. Après un "Cowboys from Hell" déjà surpuissant, le quatuor des excités métalleux revient avec une galette qui franchit le mur du son. Même quand le groupe livre un semblant de ballade, "This love", le morceau reprend très vite des airs de morceau survitaminé.
J'avoue une préférence pour "Fuckin Hostile", condensé speed et brutal du style Pantera - le genre de morceau qui peut laisser des gens se poser des questions sur votre état mental quand vous le leur faites écouter !
L'album est inégal mais si vous appréciez le métal, il est très envisageable de l'ajouter à votre panier. Et tant pis si ce n'est pas toujours très mélodique, en tout cas c'est puissant !

Metallica (Metallica)

note: 5Apogée de Metallica Jean Loup - 30 janvier 2018

Le black album est très vite devenu une référence tant sa qualité était évidente dès l'année de sa sortie. Ce succès n'a pas été que d'estime : les four horsemen ont écoulé bien des galettes, se faisant au passage découvrir par un public plus large que celui des fans de la première heure.

Le succès n'est en rien usurpé : il s'agit bel et bien d'un album de légende. Dès l'introduction, "Enter sandman" place la barre très haut à coup de riff imparable et de mélodie entêtante. Citer les deux très belles balades "The unforgiven" (auquel le groupe donnera une suite dans "Reload") et "Nothing else matters" éveillera assurément quelque chose chez les amateurs de musique, mais autant rendre justice aux douze titres : aucun n'est réellement en-dessous, la pression ne retombe jamais et l'auditeur reste stupéfait devant cet enchaînement effarant de pépites métalliques.

Pour un amateur de metal, ne pas avoir le black album relève de la haute trahison envers ses oreilles. A bon entendeur...

St. anger (Metallica)

note: 3Premier album de Metallica du XXIe siècle Jean Loup - 30 janvier 2018

Pour ceux qui n'auraient pas pris de leurs nouvelles depuis le black album, les Metallica ont franchi le cap du nouveau millénaire. Là où tant de groupes se sont séparés (Sepultura, Pantera...), le fameux quatuor a résisté au split, au sacrifice tout de même de son bassiste : Jason Newsted cède la place au virtuose Robert Trujillo venu de Suicidal Tendencies.
Le changement de bassiste n'est pas la seule nouveauté. "St Anger" est assez loin des disques précédents de Metallica, "Load" et "Reload" qui, malgré leur qualité, ont été boudés par de nombreux fans. Comme pour leur répondre, les four horsemen reviennent à un métal plus épais, plus lourd, avec des compositions aux mélodies moins évidentes.
Trop tard ? En tout cas, l'album n'est pas un succès total. Plusieurs morceaux ont une puissance remarquable, notamment les deux premiers du CD : "Frantic" et "St Anger" portent la griffe du groupe et sont des petites merveilles de brutalité contenue. Mais les autres sont moins inspirés, assurant une qualité inférieure à la plupart des LP du groupe.
Ne méritant ni d'être voué aux gémonies ni d'être encensé, "St Anger "est un disque honorable pour les fans de Metallica.

James Bond - 007
Moonraker (Lewis Gilbert)

note: 2James Bond période Moore Jean Loup - 25 octobre 2017

Non, décidément, je ne pense pas être fait pour les adaptations cinématographiques de James Bond 007.
C'est le troisième que je vois (après "Jamais plus jamais" et "Demain ne meurt jamais"). Roger Moore (celui d'"Amicalement vôtre", oui !) y est plus convaincant que je ne le pensais, incarnant un 007 plein d'humour et de distance. Le personnage de Requin est attachant - malgré un mauvais acteur au jeu qu'on va gentiment qualifier de limité.
Mais tout cela a vieilli et n'est pas passionnant. C'était sans doute plus efficace à l'époque.
Le film de James Bond est un genre en soi, auquel je crois que je n'accroche pas. A vous de voir si vous êtes suffisamment fan pour voir ce film sorti en 1979.

James Bond - 007
Goldeneye (Martin Campbell)

note: 2James Bond période Brosnan Jean Loup - 25 octobre 2017

Un James Bond de plus pour une des séries cinématographiques les plus fournies de l'histoire du septième art.
Pierce Brosnan a beau être convaincant dans le rôle-titre, avec un charme très britannique, les habituelles cascades et le scénario alambiqué ne sauvent pas le spectateur d'un ennui poli.
Produit de consommation, qu'on oublie aussitôt après l'avoir visionné. A vous de voir si cela correspond à votre humeur d'un soir...

Les 4 Fantastiques n° 1
Les 4 fantastiques (Tim Story)

note: 3Première adaptation du fameux comics Jean Loup - 25 octobre 2017

C'est la grande mode des adaptations cinématographiques des super-héros Marvel dans les années 2000 (poursuivie dans les années 2010). Il était donc logique de voir les 4 Fantastiques surgir dans les salles obscures après Spider-Man et les X-Men.
On craignait le pire et finalement, ce n'est pas mauvais. Il y a beaucoup d'humour dans le scénario et dans les répliques, ce qui sauve le film du côté gnan-gnan qu'on aurait pu subir.
Jessica Alba, aussi vue dans "Sin City" (adapté du comics de Miller), est jolie mais doit encore progresser en tant qu'actrice. Dans le rôle de la Chose, Michael Chiklis a délaissé la série TV "The Shield" mais impose moins son jeu que dans la série (forcément, il est difficile d'être expressif quand on joue la Chose !).
Un divertissement agréable que les fans de comics peuvent voir sans dommage.

Les 4 Fantastiques n° 2
Les 4 Fantastiques et le surfeur d'argent (Tim Story)

note: 2Retour raté des 4 Fantastiques Jean Loup - 25 octobre 2017

La première adaptation sur grand écran des 4 Fantastiques (en 2005, par Tim Story) avait su sauver les meubles mais n'était pas du niveau des "Spider-Man" de Sam Raimi. Etait-il donc nécessaire de lui donner une suite ? Quand on voit le résultat, on peut répondre par la négative.
On s'ennuie carrément tant le scénario est convenu et mal troussé. Le personnage du Silver Surfer, et pire encore celui de Galactus, sont totalement sous-exploités.
Les fans de comics auront du mal à trouver un intérêt au film. Les amateurs de films d'action trouveront eux aussi le scénario trop léger et bien-pensant.
On rappelle que ce qui pourrait sembler un troisième épisode n'en est pas un. En 2015, "Les 4 Fantastiques" de Josh Trank repart de zéro. Comme pour "Hulk" ou "Spider-Man". Pas toujours facile d'être un super-héros à Hollywood, quoi...

Lucie Aubrac (Claude Berri)

note: 3Occupation et résistance Jean Loup - 25 octobre 2017

Au départ, il y a une très grande dame, disparue en 2007, agrégée d'Histoire et connue pour son action au sein de la résistance. Lucie Aubrac, parce qu'elle fut une femme exceptionnelle, a vécu des moments d'exception - dont elle a laissé une trace en rédigeant son livre "Ils partiront dans l'ivresse".
A partir de ce livre, Claude Berri a fait un film, pour raconter l'amour entre Lucie et Raymond et les risques insensés et magnifiques pris par Lucie pour son mari. Carole Bouquet et Daniel Auteuil jouent avec justesse et le film met en scène des moments historiques de la Seconde Guerre mondiale (le fameux rendez-vous de Caluire notamment, avec l'arrestation de Jean Moulin). Toutefois, le scénario manque un peu de punch : on ne s'ennuie pas mais le film n'est pas la grande oeuvre dont on aurait pu rêver. "L'armée des ombres", sur le même thème de la résistance en France face à l'occupation nazie, est à la fois plus réussi et plus marquant.
A conseiller tout de même à ceux qui s'intéressent à cette sombre période.

Songs for the deaf (Queens Of The Stone Age)

note: 4Musique en mode testostérone ;) Jean Loup - 26 août 2016

Une pochette dépouillée. Surtout du rouge, en fait. Avec un petit emblème qui peut aussi bien évoquer la fourche du Diable qu'une prise de courant qui ne demande qu'à être branchée pour entamer une déferlante dans vos oreilles.
"Songs for the deaf" ? Quand on écoute l'album, on se dit qu'il serait dommage d'être sourd et de ne pas capter toute l'essence des Queens of the Stone Age. C'est musclé, ça sent la testostérone, mais on est dans un son loin du heavy metal des Iron Maiden et consorts. C'est plus lourd, plus varié, et globalement ça se laisse très bien écouter (certains Maiden aussi, c'est vrai, mais ce n'est pas le sujet). Le titre "No one knows" a vite séduit au moment de la sortie en 2002, avec son introduction presque guillerette et ses accélérations fougueuses.
Bon, le plus simple, c'est quand même de se procurer le CD, de l'écouter et de remettre ça autant de fois qu'on veut. A bon entendeur...

Mezmerize (System Of A Down)

note: 4Gros son et énergie Jean Loup - 15 juillet 2016

System Of A Down est un groupe de Los Angeles. Jusque-là, rien de renversant. Mais là où cela devient plus original dans le milieu du metal, c'est que les membres sont tous d'origine arménienne. Et qu'ils font une pause depuis 2006, sans exclure une reformation du groupe aujourd'hui séparé. System Of A Down fait donc dans la formation atypique mais très talentueuse.
En 2005 sort "Mezmerize", première partie d'un diptyque suivi par "Hypnotize" six mois plus tard. Et pour beaucoup, c'est une bonne claque musicale. La désinvolture apparente des membres du groupe, qui sont parfois à la limite de la parodie, se combine avec une facilité inouïe à composer des morceaux hyper entraînants et méchamment énergiques.
"Mezmerize" est difficile à classer dans une catégorie musicale précise. Je laisse aux amateurs d'étiquettes le soin de trouver un intitulé pour désigner l'ensemble des créations de SOAD. Quoiqu'il en soit, c'est le genre de galette à écouter impérativement car les morceaux sont mémorables et vous allez avoir du mal à ne pas bouger votre corps au rythme des énervements du groupe !

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